Une pause douceur 💗

Nous nous sommes tous régalés durant le réveillon 😋 !

Autant dire que les quelques petites poignées d’amour qui seraient apparues durant l’année qui s’achève ont pu s’arrondir davantage ! 

C’est pourquoi nous avons voulu aujourd’hui partager avec vous une découverte faite au détour d’une étagère de la magnifique bibliothèque de notre ville. Nous avons, en premier lieu, lu les lignes de ce conte sans tout de suite prêter attention à son auteur, … À la fin de cette douce découverte, nous avons refermé le livre pour en lire la première de couverture et trouver les prénom et Nom de Jacques Salomé. C’est un merveilleux homme-poète qui sait manier les mots qui font du bien. Inspirez-vous de ses ouvrages qui font du bien et qui amènent de nouveaux chemins. Pour l’heure, nous vous mettons en appétit… de mots ! Lisez ce conte « Un conte à maigrir debout » extrait de l’ouvrage « Contes à Guérir Contes à Grandir » de ce merveilleux auteur.

Le conte à savourer

Un conte à maigrir debout

Ecrit par Jacques Salomé

Pour accepter les poignées d’amour et les petits plis…

« Dans ce pays-là, les femmes avaient toutes, ou presque toutes, le souci d’un corps mince, ou du moins croyaient-elles en avoir le souci. Très tôt dans leur vie, on leur avait laissé croire qu’il leur fallait un corps élancé, sans excédent de formes et de poids.

Dans ce pays-là, les hommes étaient plus sensibles aux corps des femmes qu’à leur regard, plus touchés par leur forme que par leur écoute et bien plus attirés par leur présentation que par leur amour.

Cela bien sûr n’existait sur cette planète que dans ce lointain pays-là.

Dans ce pays-là, donc, comme vous le sentez bien, régnait le terrorisme des kilos. Une guerre à mort sévissait avec violence chez la plupart des femmes, non pas entre elles, mais à l’intérieur de chacune d’elles.

Guerre sans merci, pour avoir du plus là et là et encore un peu ici. Guerre sans pitié pour avoir du moins, là surtout et encore un peu moins ici.

Parfois, il arrivait à certaines d’être dépassées par leur propre volume, de se sentir envahies, dépossédées même, par des kilos en trop, mal répartis.

D’autres encore éprouvaient une véritable haine pour ces kilos trop voyants, du mépris et du rejet pour ces plis, cette graisse insolente. Il y avait en elles une violence terrible contre la lourdeur ou la mollesse de leurs fesses, de leur ventre, de leur poitrine.

Le territoire favori de toute cette haine, de toute cette violence, dans ce pays-là, était les salles de bains, les chambres à coucher, les lieux d’intimité, et bien sûr la table en était le champ de combat privilégié !

Un jour de printemps, dans ce pays-là, une femme décida d’écouter son corps.

– Je ne veux plus passer ma vie à maigrir debout. Je ne veux plus consommer le meilleur de mes énergies pour la peur de manger trop ou pas assez. Je ne veux plus passer des heures vitales à me sentir coupable d’avoir pas assez ou trop, à me sentir redevable de tout. Je ne veux plus passer l’essentiel de mes jours à me demander « pourquoi » je matraque mon corps par tous ces excès de nourriture, de mal-être, dans un sens ou dans l’autre…

Un autre jour, elle entendit un poète énoncer une phrase simple qui l’éveilla :

J’ai mis longtemps à découvrir que je pouvais soit nourrir ma vie, soit continuer à la consommer. Je préfère pour ma part la nourrir, ajoutait le poète, en arrêtant de la consommer.

Cette phrase la poursuivit plusieurs jours encore, avant qu’elle ne se l’attribue et en prolonge le sens.

– Mais oui, je passe tellement de temps et d’énergie à nourrir mon corps et je ne sais même pas comment nourrir ma vie !

Elle avait enfin compris qu’il n’était plus nécessaire de nourrir son corps pour survivre, pour faire le poids. Qu’il n’était plus souhaitable de faire outrage à son corps, qu’il n’était pas indispensable d’avoir à son égard honte, colère et tristesse.

Qu’elle pouvait croquer sa vie, à pleines dents, sans que son corps se sente obligé de faire contrepoids. Qu’elle pouvait consommer du bonheur, le bonheur d’être entière et vivante.

Le soir même, elle invita sa propre Vie à sa table.

– Ma Vie je t’invite, ce soir tu es mon invitée d’honneur.

Elle mit sa plus belle nappe, deux assiettes, deux couverts, deux verres, deux bougies et prépara un excellent repas. Elle servit l’assiette de sa Vie en premier, délicatement, en choisissant les morceaux, en soignant la présentation, puis elle jeta à son habitude la nourriture dans son assiette à elle, l’assiette de son corps

Elle prit sa fourchette, piqua, ouvrit la bouche… allait enfourner le tout… quand elle se ressaisit et mangea en entier, avec plaisir, l’assiette… de sa Vie. À partir de cette expérience, tout se transforma dans son existence.

Elle sut qu’elle pouvait nourrir sa Vie de mille stimulations, de millions d’inventions, et cela avec créativité et tendresse. Avec une infinitude de petites attentions, de geste et de regards respectueux pour le compagnon le plus fidèle de son existence, son propre corps.

Elle découvrit qu’elle savait nourrir ce corps de vie, plutôt que d’angoisses et de chagrins. Elle inventa même une expression bien à elle :

– Se faire chaque jour plaisir et tendresse à sa Vie.

Elle confia à ses amis :

– Je ne pouvais plus continuer à passer ma vie à grossir debout. Aujourd’hui je vis ma vie sans la consommer, je vis mon existence en lui donnant… vie.

Un délice à faire perdurer…

Laissez-vous aller encore une fois, deux fois, trois fois. Lisez et relisez ce conte.

Qu’avez-vous retenu de ce conte ? Comment allez-vous le redire ?

Partagez “Un conte à maigrir debout” avec vos proches et même moins proches, afin que cette histoire étonnante révèle des questions en chacun…

Et encore merci à Jacques Salomé pour ces moments de délices partagés.

Vous pourrez profiter encore de ces mots avec l’extrait de cet autre conte pour découvrir la couleur des émotions.

Sinon, un Jus Detox ! Pourquoi pas ?

Un bon jus detox, facile à faire, bon à savourer, plein d’énergie …

2 Comments

  1. Claudine
    19 juin 2023

    Rien que le titre 💓
    Je suis fan 🙏🏻

    Reply
    • iDdelices
      14 août 2023

      C’est vrai, vous verrez c’est un vrai régal 😊

      Reply

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error: C'est du "fait-maison" 😉